jeudi 30 avril 2009

BROUILLARD OPAQUEAu centre
Au secours, miséricorde, diable...bref la liste est longue en matière de lamentations!
Après l'excellente programmation cinématographique que nous avait réservée ces trois derniers mois: "Les noces Rebelles", "The Wrestler" (gros coup de coeur), "Slumdog, et autres" Harvey Milk", comme un phénomène de renversement des plus regrettables, voici qu'est venue l'heure du néant!
Ne sachant comment occuper mes heures perdues sous cette pluie torrentielle soigneusement livrée en coli express le week-end dernier, je décidai qu'il était temps de se refaire une petite santé cinématographique. Grosse erreur! Non seulement ai-je hérité d'un accoutrement Bridgetjonesien, à savoir, cheveux dégoulinants, boots à franges en parfait aqua planning et dérapage make-up incontrôlé, mais j'ai de surcroît été victime d'un navet comme on ne fait plus!
C'était quoi déjà? Dans la brume, le brouillard, le? Oui, il y a de quoi ne plus y voir clair!! Ah ça y est, "DANS LA BRUME ELECTRIQUE", waouh, même le titre donne la nausée me direz-vous... Hélas oui. Tommy Lee Jones réincarné en super héro (de 63 ans) capable de foutre une branlée, rien qu'avec ses poings, à un black taillé comme une armoire à glace d'une vingtaine d'années, en voilà des prouesses!! Non plus sérieusement:

New Iberia, Louisiane. Le détective Dave Robicheaux est sur les traces d'un tueur en série qui s'attaque à de très jeunes femmes. De retour chez lui après une investigation sur la scène d'un nouveau crime infâme, Dave fait la rencontre d'Elrod Sykes. La grande star hollywoodienne est venue en Louisiane tourner un film, produit avec le soutien de la fine fleur du crime local, Baby Feet Balboni. Elrod raconte à Dave qu'il a vu, gisant dans un marais, le corps décomposé d'un homme noir enchaîné. Cette découverte fait rapidement resurgir des souvenirs du passé de Dave. Mais à mesure que Dave se rapproche du meurtrier, le meurtrier se rapproche de la famille de Dave...
Tel est le synopsis que nous livre allociné. Neutre et descriptif. Mais quand est-il de cette succession de meurtres au lien incohérent? Le cadavre d'une prostituée blanche, le corps d'un noir du temps de la ségrégation, notre Tommy Lee Jones qui perd la boule et qui finit par tuer l'un de ses témoins: une gamine. Et comme si ça ne suffisait pas, on nous fait resurgir, au delà du réel (attention!) des soldats sudistes, dans cette mythique brume électrique du marais, nous offrant un laius chargé de blabla psycho-sentencieux!
Foutaise! Et Dave (Tommy Lee) de mener son enquête de façon allambliquée, s'empêtrant de deux boulets (ça vaut mieux qu'un): un comédien ivrogne et un producteur amateur (de bling-bling et poules de luxe): caricatural, nooooooooooon!
C'est lent, c'est chiant et même la brume est artificielle!
Désolé Tommy... je t'aime bien mais là, on te sent carémént sur le retour...
Un grand dommage pour ce film adapté du livre de James Lee Burke, qui malgré un cadre parfait, - la Louisiane - et qui aurait pu offrir une meilleure bande son (du bon gospel, blues), manque son coup!-/

samedi 25 avril 2009


Hi!
J'espère que vous avez tenu compte de mes pseudo-conseils, car le temps au beau fixe n'aura été que de courte durée!!
Too bad... Voilà qu'il fait un temps à vouloir écouter de la musique suicidaire et s'effondrer sur un canap' à engloutir quantité de graisses pour mieux réussir à sombrer dans un profond coma en attendant que ça passe! Attention danger et halte au laisser-aller!
Alors la meilleure chose qu'il vous reste à faire, c'est évidemment de vous affaler sur votre précieux sofa: se languir, s'assoupir voire carrément s'endormir sur un fond de Yodelice, qui s'est révélé, ma foi, fort convainquant hier soir dans Taratata! Une ambiance accoustique teintée d'un univers folk blues'n rock... ce petit Maxim Nucci reconverti en personnage clownesque, a plus d'une corde à son arc. Et pour cause, il propose sur scène un savoureux mélange d'instruments à cordes: des guitares sèches et une contrebasse à couper le souffle!! Une voix tout simplement mélodieuse et douce, rythmée par des choeurs...
A écouter la tête reposée et dans les nuages: album:"The tree of life"; premier titre "Alone".
Découvrez Yodelice sur Myspace!!

vendredi 24 avril 2009

Le vague à l'âme!

Quoi de plus stimulant que cette légère brise qui habille depuis quelques jours nos joues, coiffe nos cheveux et, berce nos pas?!! Rien me direz-vous! On se laisserait facilement emporter par ce tourbillon de douceur : un quotidien tout neuf, frais, version édulcorée! Au grand dam de notre bonne conscience qui se veut productive, on gagnerait bien à faire ramolir notre cerveau le temps d'un après-midi! Le B.A ba de la béatitude? Simplement une montée réjouissante de nostalgie revitalisante!
Flanner, rêver: plongeons dans notre monde intérieur!
N'y voyez là, rien de naif... mais un savoir-vivre décomplexé...

lundi 20 avril 2009

Hello, je viens tout juste de parcourir le site officiel de Beaubourg, et voilà que je tombe nez à nez sur une expo des plus motivantes:

Artistes au féminin !

Le Centre Georges Pompidou présente en exclusivité au musée d’Art Moderne, une collection thématique originale ELLES@CENTREPOMPIDOU, entièrement dédiée aux artistes-femmes de notre époque. C’est l’occasion de retrouver des créatrices européennes d’art moderne et contemporain du XXe et XXIe siècles, passant au crible nombre de disciplines. Une collection de plus de 500 œuvres réunissant plus de 200 artistes phares de l’art moderne et contemporain : Sonia Delaunay, Frida Khalo, Dorothea Tanning, Joan Mitchell, Maria-Elena Vieira da Silva, et tant d’autres pour la partie historique, auxquelles s’ajoutent les grandes créatrices contemporaines, à l’instar de Sophie Calle, Annette Messager, Louise Bourgeois qui ont fait l’objet d’expositions monographiques récentes au Centre Pompidou.

Une exposition pluridisciplinaire rendant hommage aux femmes à ne pas manquer, à partir du 27 mai 2009.

dimanche 19 avril 2009

Welcome!!


Bonjour à tous! C'en est fait! Moi qui, il y a de ça deux ans, était littéralement réfractaire au net, me revendiquant pseudo-hippie, me voilà néo-addictweb!!
Il va sans dire que je reste novice, alors un peu de patience avant de découvrir quelque chose d'homogène avec une lignée propre.
Je vous invite cependant à parcourir quelques unes de mes impressions sur les dernières sorties en salles, expositions et autres nouveautés musique.
Je tâcherai de ne pas oublier les modeuses, en proposant des pièces plus ou moins phares, ou encore des adresses à ne pas manquer!

Pour le moment, et pour les adeptes de trip-hop, je conseille le dernier album de Bat for Lashes, Two suns: véritable ambiance aérienne et cristaline! La voix de Natasha Khan apparaît encore plus épurée que sur le précédent album - où l'on pouvait retrouver What's a girl to do? - et nous réserve bien des surprises: notamment un gospel revisité!